
En plus de sa mission juridique en qualité de partie aux procédures, la Haute Autorité environnementale du Tyrol aborde des sujets actuels et pertinents en matière d’environnement et œuvre à sensibiliser l’opinion publique pour la préservation et la protection de la nature. Des projets modèles sont développés pour illustrer une gestion durable de la nature tyrolienne (approche « bonnes pratiques »). Dans le cadre de ces initiatives, la collaboration et la mise en réseau avec les autorités compétentes, les utilisateurs de la nature (par ex. le tourisme, l’agriculture) et les ONG sont recherchées. Grâce aux échanges et aux discussions avec les experts de différentes disciplines, nous nous efforçons de nous interroger sur nos connaissances en la matière pour pouvoir les tenir à jour. Dans le cadre de débats animés, de conférences spécialisées et de diverses manifestations, différents thèmes sont abordés, des questions sont posées et des réponses trouvées.
Évoluant au cours des siècles, le paysage culturel du Tyrol est né du mariage entre la rude nature alpine et l’influence de l’homme. Ce paysage culturel dont les conditions régionales varient énormément (climat, sol...), a engendré, au fil du temps, différentes variétés de plantes de culture et diverses races d’animaux domestiques.
Au cours du dernier siècle, le monde est devenu de plus en plus clair. À la tombée du jour, des milliers de sources lumineuses artificielles s’allument. Pour en savoir plus...
Dans l’Oberland, région du Tyrol située à l’ouest d’Innsbruck, les animaux ont bien du mal à traverser cet espace du nord au sud. Ces difficultés sont dues à divers obstacles et/ou à une absence de maillage entre les différents habitats vitaux des espèces. Pour en savoir plus...
Située à l’est de la localité de Neugötzens, la prairie en question couvre une superficie de 3 000 m2 et domine la route de Mutters-Neugötzens. Toutes les prairies de cette zone sont fauchées trois fois par an et abritent des espèces adaptées à ce mode d’explotation. L’herbe y est coupée la première fois de fin mai/début juin (l’épiaison/l’apparition de la panicule se déroule d’après la carte phénologique du département protection de l’environnement : du 20 au 23 mai).
À la suite d’entretiens avec l’agriculteur concerné, il a été décidé que la prairie en question servirait chaque année jusqu’à la fin août à un monitoring de l’environnement.
Divers experts en botanique, en entomologie (papillons, abeilles et sauterelles), en mammalogie (petits mammifères incluant les chauves-souris), en ornithologie ainsi que des spécialistes de gastéropodes ont examiné du 5 au 20 juillet 2009 dans quelle mesure il était avantageux du point de vue naturaliste de laisser sur pied une prairie de type semi-intensif comme structure et source de nourriture. L’étude a pris en compte les différents domaines mentionnés ci-dessus.
À l’avenir, dans le cadre d’un monitoring de l’environnement se déroulant sur plusieurs années, il sera possible de pouvoir répondre à différentes questions écologiques comme par exemple : la population dans la prairie en question est-elle plus importante que dans le pré voisin ? Certaines espèces des alentours migrent-elles dans la prairie ? Cette dernière offre-t-elle un refuge et couvert aux oiseaux et petits mammifères ? Constitue-t-elle un terrain de chasse privilégié pour les chauves-souris ? etc. Aussi bien le propriétaire que le cultivateur de cette prairie sont intéressés par le projet et sont d’accord pour que cet espace continue à l’avenir de servir à des fins scientifiques.